Début de la fin

La plupart des texticules de ce site ont recours à ce qu’on appelle la “métalepse” ou franchissement de registre. Par exemple, le personnage peut se confondre avec le narrateur qui peut, à son tour, se retrouver “dans la peau” du lecteur, sans qu’il soit toujours possible de s’y retrouver.D’une manière générale, le moteur de la “récitation” puise son origine dans le désir qu’a le scripteur de passer d’une remarque ou d’un constat à l’invention d’un prolongement inattendu, que d’aucuns qualifierait d’acadabrant. L’idéal visé en la matière consistant, par un effet de soudaine distanciation ou de décrochement, à formuler une chute capable de déboucher sur une morale boiteuse à tout le moins suspecte.
Outre les noms des catégories dans lesquelles on les a rangées, ces petits textes pourraient être qualifiées de “sornettes” ou “calembredaines”, appellations pouvant qualifier ces formes parfois “non-sensiques”. Toutes choses égales, on pense que ces texticules ne sont pas, non plus, sans lien avec l’esprit primesautier des Zutistes (début de la Troisième République), puis des Incohérents (fin du XIXe), sans parler des collages “calembourgeois”, Christian Zeimert.
On a eu recours à des images dont le rôle fut d’être des contrepoints naïfs ou, au contraire, savants, ou bien encore  faussement encyclopédiques.

Fin de la fin