Cet ensemble de texticules a été entrepris avant la guerre d’Ukraine qui dure tandis que je trace ces lignes. L’atmosphère générale est plombée, l’inquiétude est là et un scrupule se fait jour. Est-il opportun de proposer au lecteur ces chroniques incongrues frappées du ton des « craques » qu’on s’est toujours plu à cultiver ?

Il faut bien, cependant, continuer de respirer et nous optons pour l’idée que ces texticules circulent malgré tout. On peut, certes, refuser d’aller plus avant dans ce petit ouvrage, jugé d’entrée inconséquent et pour tout dire irrecevable. Mais, aussi, considérer que l’insoutenable - là - ne doit pas empêcher qu’un peu de légèreté - ici - continue d’avoir droit de cité.